Qui prend soin de ceux qui prennent soin ?

Le coaching professionnel :  un outil de prévention à infuser pour le bien être au travail chez les travailleurs sociaux.                                     

Assistante sociale vs Coach professionnel : la réconciliation au service de la prévention de l’épuisement professionnel des travailleurs sociaux

Je suis Assistante Sociale ou Coach professionnel ?

Question qui m’agite depuis un certain temps et qui donne une sensation étrange de nager entre deux eaux. D’un côté, une fierté d’appartenir à un métier historique de la relation d’aide, et de l’autre un enthousiasme débordant pour un nouveau métier tendance, qui ouvre les dynamiques de changement et de transformation du côté de l’intelligence collective.

C’est un peu comme devoir choisir entre la fidélité à la cocotte-minute de maman et oser un super robot ménager multifonctions. Deux outils, dont la finalité est la préparation des repas mais qui ne sont pas dotés des mêmes fonctionnalités. L’un est simple basique, efficace et l’autre tellement complexe que je n’ose pas le toucher de peur de le dérégler.

Le complexe de l’imposteur ça vous parle ?

C’était moi il y a 2 ans. Entrer en école de coaching et oser dire que je suis Assistante Sociale, dans mon cadre de représentation c’était un peu comme : être invitée à une soirée de Gala et arriver en short et en tong.  Vous voyez le truc ?

J’ai commencé par acheter un dictionnaire anglais/français pour suivre les conversations car il faut le savoir les coachs ne disent pas responsable mais able to be respons, il ne se dit pas comparer mais benchmarker, pas plus qu’on ne parle des membres de l’équipe mais du membership….bref je ne vais pas vous perdre ici mais vous comprenez qu’à ce stade de début de formation, je n’étais pas comme un poisson dans l’eau.

Comment avais-je pu oser imaginer évoluer dans un monde qui n’était pas le mien ? Comment avais-je pu imaginer avoir ma place au milieu de grands industriels, de managers, de dirigeants moi petite, toute petite Assistante Sociale. Qu’avions-nous en commun ?

La révélation ou l’insight : une posture qui place l’humain au cœur des organisations et des systèmes

Et bien oui c’est ça, malgré nos appartenances professionnelles différentes, nous les coachs avons tous à cœur d’ACCOMPAGNER l’humain au cœur de son environnement, de l’aider à se développer, à trouver ses ressources, ses solutions, à révéler ses potentiels dans le monde du travail et à s’aligner dans tous ses écosystèmes.

ACCOMPAGNER, voilà un mot qui fait sens pour moi mais pourquoi alors étais-je allée me perdre dans le monde des organisations et des sphères de décision pour retrouver le mot ACCOMPAGNER ?

Comprendre les enjeux des organisations pour se connecter à sa vocation

Je crois que j’en étais arrivée à me demander si pour être une bonne Assistante Sociale, il ne fallait pas nécessairement souffrir, s’épuiser, tout donner, s’oublier, être dans le don de soi, jusqu’à se nier…

La tendance est à l’épuisement professionnel sur le terrain. Serait-ce comme cette fameuse dégénérescence programmée, comme pour mon robot ménagé ? L’ASS est-elle programmée pour se griller au bout de tant d’années ? Etais-je alors condamnée à devenir une Assistante Sociale épuisée, sous somnifère et anti-dépresseur ? Était-ce cela ma destinée ?

Avant d’être complètement grillée, j’ai dit STOP et j’ai décidé de comprendre ! Je voulais comprendre ce qui dans les organisations mettait à mal la vocation des travailleurs sociaux.

Le monde complexe d’aujourd’hui, nous convoque à la congruence et à l’alignement personnel pour faire face aux turbulences et aux tempêtes. Or comment accueillir la misère du monde lorsque nous sommes nous-mêmes en perte de sens, de repères ? C’est un peu comme ouvrir par réflexe la fenêtre pour se protéger du vent.

S’enraciner dans le sens et dans la sécurité ontologique

Avec le coaching professionnel, j’ai redécouvert Carl ROGERS et toute la psychologie humaniste. Je me suis sentie de plus en plus compétente et dans une posture d’égal à égal avec mes pairs. De nos différences nous avons fait notre plus grande richesse. Ma posture de la relation d’aide était un atout pour tenter de comprendre les marqueurs de la complexité.

J’ai découvert Viktor Frankl, Yallom, Eric Berne, Edgar Morin et tant d’autres. J’ai découvert toute la culture Coach and Team de Vincent Lenhardt qui m’apporte aujourd’hui de outils précieux de compréhension des systèmes et des organisations.

Des protections et des permissions : travail thérapeutique et supervision

J’ai réalisé un parcours de croissance identitaire que jamais je n’aurai pensé être capable car les organisations de coaching imposent ce parcours. J’ai mobilisé de nombreux outils de l’hypnose à l’équicoaching, des séances de coaching professionnel et surtout de la thérapie et de la supervision. J’ai d’abord déconstruit mes cadres de représentation, puis reconstruit petit à petit de façon plus solide, mes différentes identités.

Autant de protection qui m’ont permis de retrouver ma confiance, d’assumer qui je suis, de m’aligner et surtout de nourrir mon envie de contribuer à un monde plus altruiste sous le signe de la responsabilité.

Cette phrase de Viktor Frankl me porte aujourd’hui « Vous avez à l’Est la statue de la Liberté, il vous reste un continent à traverser et à construire, à l’Ouest, la statue de la Responsabilité ».

Se connecter à son alignement professionnel pour servir le monde

J’ai bouclé pour partie ma quête de sens et je peux affirmer aujourd’hui que je suis Assistante Sociale ET Coach Professionnel.

Grâce au coaching professionnel, j’ai ravivé ma vocation de travailleur social, je me sens alignée et en sécurité intérieure pour accueillir les usagers, vivre en équipe et être sereine dans mon institution.

Osez le premier pas, prenez soin de vous et osez demander un accompagnement en coaching professionnel !

JBS | Ecole de coaching : la transformation par le sens

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